On distingue deux cadres d'intervention : la médiation familiale judiciaire dite «ordonnée» et la médiation familiale indépendante dite «volontaire».
Dans la pratique, elles suivent le même déroulement et peuvent intervenir avant, pendant ou après une procédure judiciaire. S'agissant de la médiation judiciaire, l'article 131-4 du décret du 22/07/96 énonce que « la médiation" peut-être confiée à une personne physique ou à une association.
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La médiation familiale repose sur trois principes 
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La confidentialité : le médiateur ne doit pas révéler les informations ayant émergé au cours des entretiens. L'impartialité (ne pas prendre parti) et la neutralité (ne pas juger) La co-responsabilité Le médiateur n'est ni conseiller conjugal, ni thérapeute ; il doit s'assurer du bon positionnement des parents et pour cela distinguer les éléments propres à la situation conjugale et l'exercice de la parentalité.
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La médiation familiale poursuit deux objectifs principaux 
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L'accompagnement des personnes en conflit vers la recherche de solutions mutuellement satisfaisantes pour elles-mêmes et leurs enfants, * lors des procédures de divorce ou d'une simple séparation de corps * dans le cadre des conflits intergénérationnels.
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Le rétablissement ou l'établissement « d'une communication parentale minimale fonctionnelle » qui leur permettra de mettre en œuvre leurs accords et de les adapter à l'évolution des besoins de leurs enfants.
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L'outil, que représente la médiation familiale, ne doit pas être pensé comme un recours ultime pour débloquer une situation de conflit. Il doit permettre avant tout d'aider et d'accompagner les parents dans l'organisation de leur séparation. La médiation doit rester un processus, non une procédure de séparation.
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